jeudi 5 août 2010

Santa Rosalia - La Paz: attention aux raies

Après une bonne nuit, nous sommes près a repartir et attaquons cette journée de bonne humeur comme il se doit.
La cote de la mer de Cortez est superbe, mer bleue, cactus verts... c'est superbe.


Petite pause sur une première plage, puis sur une seconde: petite baie, lieu de villégiature de quelques chanceux retraités gringos. Je m'étais déjà arrêté la il y a deux ans et c'est toujours aussi beau.

nous garons donc les motos sur la plage, sautons dans nos maillot et allons nous baigner dans une eau presque pas assez rafraichissante, si c'est pas le paradis, ca y ressemble!

Bah en fait non, c'est pas exactement le paradis, en revenant vers le rivage, JM marche sur quelque chose de flasque qui le pique, il crie, tombe dans l'eau en se retenant a moi...
"Bon, JM arrête de faire le Mariole..."
"Non, déconne pas, quelque chose m'a arracher le pied!!!"
En fait, en voyant ca tête, je me rends compte qu'il rigole pas du tout...
Retour sur la plage, il a une grosse marque de piqure sur la cheville et atrocement mal.
On a l'air con là tout d'un coup tout seul sur la plage...

ah... non... y a quelqu'un qui arrive...
On termine donc sur la terrasse d'un des retraités, JM avec son pied dans une bassine d'eau bouillante "pour tuer les toxines" et toujours aussi mal.
C'est bête, il a même pas pleuré...
Nos hôtes sont un groupe de retraités gringo, tous de l'aviation civile, super sympa même si dans le but de consoler JM, la conversation prend un tour bizarre: "mon pace maker", "mon ablation d'un rein"...

Après 3 heures et un bon déjeuner a base de fruits de mer, la douleur disparait soudainement (i.e. devient beaucoup plus supportable) et nous pouvons reprendre la route.

Direction Loreto puis remontée vers le plateau centrale en direction de La Paz.
Suite a une petite pose, Jean Marc me distance, mais c'est pas grave, comme les "montagnes" arrivent, je le rattraperai dans les virages...

Et effectivement, en arrivant sur une courbe, grosse peur, je vois une moto par terre pres du précipice... et pas de Jean Marc, cafard "oh le drame..."
En fait, comme à son habitude (ca lui est arrivé 3 fois au cours du voyage : jolie moyenne d'une gamelle par semaine) il a fait tombé sa moto a l'arrêt... Bravo champion!!!
Plus de peur que de mal donc. On repart.
Joli couché de soleil sur la route, c'est sympa, sauf qu'il nous reste encore 100 bornes avant d'arriver a La Paz... Mais nous finissons par arriver a La Paz.

... La Paz? Vous êtes certains? c'est pas plutôt Venise?
Si si, c'est bien La Paz, inondée par les restes de tempête et les pluies diluviennes de la journées qui se sont arrêtées juste pour notre arrivée.

Fin d'une longue journée qui restera longtemps gravée dans no mémoire... et dans la cheville de Jean Marc.
C'est marrant, depuis qu'on est revenu au Mexique, tous les jours on a une nouvelle tuile...

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